Pour commencer, j'ai choisi de vous parler de Superbad, un film de 2007 avec Michael Cera, un canadien qui m'avait déjà laissé une très bonne impression avec Scott Pilgrim VS the World.
Synopsis:
Ce que j'en pense:
Après m'être pris un claque inattendue en visionnant Scott Pilgrim VS the World le mois dernier, j'avais envie de voir Michael Cera dans d'autres rôles. Grâce une petite recherche sur le net, je suis tombé sur Superbad, un film dont j'avais vaguement entendu parler lors de sa sortie, mais que j'avais décidé de ne pas voir, n'étant pas un grand amateur des comédies américaines un peu légères. La critique avait l'air plutôt bonne, et donc, hop, je l'ai ajouté à mon utorrent.
Et il s'avère que c'est une des bonnes surprises de ce début d'année. Film sur la fin de l'adolescence, la découverte du sexe et la gêne qui accompagne ses premiers pas. Bon nombre de scènes m'ont donné envie de détourner le regard tellement j'étais gêné pour les anti-héros du film qui se mettent dans des situations super humiliantes (genre Seth qui danse collé à une nana qui lui enserre l'entrejambe et laisse une vieille marque de sang sur son pantalon, pour vous donner une idée). Les dialogues sont en permanence ultra crus et traduisent l'obsession des trois ados qui sont bien décidés à profiter d'une soirée bien arrosée pour perdre leur pucelage avec une nana qui n'aura jamais voulu d'eux sans l'aide de l'alcool. Leur décalage et leur naïveté d'ados sont assez croustillants.
On peut découper le film grossièrement en trois parties: la première qui décrit leur vie au lycée. Ce n'est qu'à la deuxième partie, la quête pour l'alcool, que le film bascule vraiment dans la comédie déjantée: nos trois héros vont devoir faire des pieds et des mains pour mettre la main sur leurs précieuses liqueurs et vivre des aventures qui vont les déniaiser et, par comparaison, leur ôter toute appréhension quant à leur participation à une petite fête lycéenne.
Le film retranscrit très justement l'aspect aigre-doux des périodes difficiles de l'adolescence et est drôle sans trop donner dans la comédie américaine à bons sentiments et stéréotypée qui constitue pour moi un repoussoir. Seul bémol, les flics qui se laissent duper par Fogell/Maclovin en font des tonnes: leur volonté d'être gentils et leur niaiserie finissent par énerver.
Mention spéciale à Emma Stone qui fait là sa première apparition dans un long métrage et que j'avais pu voir aux côtés de Woody Harrelson dans Zombieland il y a quelques mois . Avec sa voix d'alto et son attitude distante façon femme fatale en devenir, elle a une présence bien spéciale et un sourire craquant. Michael Cera réalise lui une performance solide mais m'a donné l'impression de voir un Scott Pilgrim un peu plus jeune. Il joue là aussi le rôle d'un garçon plutôt doux et sensible avec les mêmes gestes et la même attitude. Il ne faudrait pas que ca se devienne une habitude.
Bon voilà, pour finir, je viens de voir que Greg Mottola, le réalisateur, a également réalisé quelques épisodes de la série Arrested developement que je suis en train de regarder. On va voir ce que ca va donner.
